Appel et signataires

L’appel est disponible en .pdf ici.

Urgence climatique, justice sociale – Copenhague décembre 2009


Nous sommes à la croisée des chemins. Issu de l’activité humaine, dans le cadre d’un modèle de production agricole et industriel que les sociétés industrialisées ont mis en place et qui se répand sur l’ensemble de la planète, le réchauffement climatique met en danger les moyens d’existence et les vies de milliards d’êtres humains, et menace d’extinction des millions d’espèces. D’ores et déjà, des populations entières sont affectées, en particulier les femmes, les peuples indigènes, les paysan-ne-s et, de façon générale, les plus défavorisés.

Face à cette crise écologique et sociale, mouvements sociaux, organisations écologistes, politiques et scientifiques du monde entier appellent à une action urgente et radicale.

Du 7 au 18 décembre prochains, la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique se tiendra à Copenhague. Elle doit déterminer les objectifs et les solutions à mettre en œuvre à l’échelle internationale pour prolonger le protocole de Kyoto, qui prend fin en 2012.

Selon les climatologues, il faudrait que les pays industrialisés, premiers responsables de l’émission des gaz à effet de serre (GES), réduisent leurs émissions de 25 à 40 % d’ici à 2020 et de 80 à 95 % d’ici à 2050 (par rapport à 1990). Faire diminuer les émissions dans ces proportions est impératif pour limiter à 2°C la hausse des températures par rapport au niveau de l’ère préindustrielle. Au-delà, l’emballement climatique se produirait. Il ne serait plus possible de maintenir une température vivable sur terre.

Les politiques actuelles sont dans l’impasse

Jusqu’ici, les mesures mises en œuvre et prévues par les différents États sont tout à fait insuffisantes. Les mesures que préconise notamment l’Union Européenne, qui n’envisage de réduire ses émissions que de 20 % en 2020, sont très en deçà des enjeux. Et alors que leurs émissions de GES par habitant sont les premières au monde, la proposition des Etats-Unis (réduction de 5 % des émissions sur la même période) est, quant à elle, une véritable provocation vis-à-vis des autres Nations.

Les solutions proposées actuellement ne sont pas crédibles. Car elles reposent essentiellement sur les mécanismes de marché alors que la crise économique et financière a, une fois encore, montré leur incapacité à se substituer à l’action publique et collective. La politique du « marché pilote » international de droits à polluer est clairement défaillante et les projets de l’Union européenne et des Etats-Unis en la matière relèvent du mirage idéologique.

Les fausses solutions sont également technologiques. Le nucléaire, outre qu’il s’agit d’une technologie porteuse de risques majeurs, ne peut être en aucun cas la solution : même un développement ambitieux du parc nucléaire ne réduirait les émissions de gaz à effet de serre que de façon très marginale. Les agrocarburants industriels quant à eux posent de nombreux problèmes environnementaux et aggravent la crise alimentaire sans contribuer à la baisse des émissions.

Des mesures véritablement alternatives sont nécessaires

Les objectifs de réduction des émissions de GES à atteindre ne peuvent l’être que par l’adoption, par les collectivités, les pays et les ensembles régionaux, de mesures radicales et alternatives :

-          Démocratisation de l’économie, qui doit être orientée vers la satisfaction des besoins sociaux et le respect des contraintes écologiques, et non par le profit à tout prix, par les diktats de la société de consommation et du productivisme ; cela implique le soutien aux circuits courts, à l’économie sociale et solidaire, au secteur coopératif ;

-          Réorientation des investissements (notamment de recherche) vers les énergies renouvelables, la cogénération, l’efficacité énergétique et les projets écologiquement soutenables ; valorisation de la sobriété énergétique ;

-          Reconnaissance et protection des biens publics mondiaux tels que l’énergie, le climat, les forêts, la terre et l’eau ; arrêt de la déforestation, protection des forêts primaires et des océans, et, de façon générale, défense de la biodiversité sauvage et cultivée ;

-          Relocalisation des activités économiques, rapprochement des lieux de vie et de travail, maîtrise de l’urbanisation, développement des transports collectifs, limitation du transport aérien ; taxation juste et progressive, au niveau national et international, de l’énergie et des transports les plus polluants ;

-          Retour à la régulation du commerce international, garantissant notamment la souveraineté alimentaire et le développement massif de l’agriculture paysanne, au Nord comme au Sud ;

-          Promotion d’un modèle alimentaire alternatif au modèle des pays industrialisés (majoritairement à base de protéines animales) afin de pouvoir diminuer les surfaces cultivées pour l’alimentation animale, donc réduire les émissions de GES du secteur agricole ;

-          Rénovation massive des bâtiments et promotion de la construction écologique.

La Justice climatique et sociale doit être au centre des politiques mises en œuvre

Les responsabilités historiques des pays du Nord et du mode de développement productiviste dans cette crise globale doivent être reconnues. La justice et l’équité exigent que soit réparée la dette écologique du Nord, a minima par l’annulation des dettes du Tiers-Monde. Les transferts technologiques respectueux de l’environnement et des sociétés au Sud doivent être financés et l’aide publique au développement augmentée, sans que cela exonère le Nord de ses propres objectifs de réduction des émissions. Les réfugiés climatiques doivent être reconnus et accueillis.

Au sein de chaque pays, des mesures d’accompagnement et de justice sociale sont indispensables afin que chacun puisse faire face aux changements à opérer, en ayant la certitude que les efforts seront partagés par tou-te-s. Il faut garantir un accès juste et équitable aux biens et services essentiels tels que l’énergie, qui ne doivent pas être laissés au marché mais faire l’objet d’une réappropriation par la société.

Une autre répartition des richesses doit permettre une transition solidaire vers des économies écologiques, au Nord comme au Sud. Le droit au travail pour tous est au cœur de cette répartition. C’est pourquoi un emploi décent permettant un revenu digne doit être garanti à chacun-e. Les revenus financiers et du patrimoine doivent être lourdement taxés afin de dégager les moyens nécessaires à la transformation des économies.

La gestion des financements doit être démocratique et garantir la participation des populations locales.

Les sommes colossales investies dans le sauvetage du système bancaire montrent que les moyens financiers existent. Les mesures à prendre doivent être débattues démocratiquement et faire l’objet de politiques publiques audacieuses, passant outre les intérêts des grands lobbies – notamment des hydrocarbures, et définissant une production industrielle axée sur les besoins et non sur le profit ainsi qu’une répartition plus juste des richesses naturelles et produites.

En France, nous appelons les associations de défense de l’environnement, syndicats, associations de solidarité internationale, organisations politiques, collectivités locales, et plus généralement tous les citoyen-ne-s à rejoindre la mobilisation internationale et à organiser des initiatives communes pour peser sur les décisions du sommet de Copenhague de décembre 2009.


Mobilisons-nous maintenant pour le climat et la justice sociale.


Premiers Signataires :

4D (Dossiers et Débats pour le Développement Durable), Acme France (Association pour le Contrat Mondial de l’Eau), Action Consommation, A.C.! Agir ensemble contre le chômage, AE2D (Agir pour un Environnement et un Développement Durables), Aitec – IPAM (Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs – Initiatives Pour un Autre Monde), Amis de la Terre, Attac France, Avenir Climat, Bizi !, CADTM France (Comité pour l’annulation de la dette du Tiers Monde), Centre national d’information indépendante sur les déchets (Cniid), Collectif « Areva ne fera pas la loi au Niger », Collectif Tchinaghen, Confédération Paysanne, Ecorev’, Europe solidaire sans frontières (ESSF), Fac Verte, France Libertés Fondation Danielle Mitterrand, Fondation Copernic, Fondation Sciences Citoyennes, France Amérique Latine, France Tibet, FSU (Fédération Syndicale unitaire), IDD (Immigration Développement Démocratie), LDH (Ligue des Droits de l’Homme), MAN (Mouvement pour une Alternative Non-Violente), Mémoire des Luttes, Mouvement de la Paix, MRJC (Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne), Réseau Action Climat (RAC-F), Réseau Féministe « Ruptures », Réseau Sortir du Nucléaire, RITIMO (Réseau d’Information et de documentation pour le développement durable et la solidarité Internationale), Syndicat National de la Météorologie CGT, Union des Familles Laiques (UFAL), Union Syndicale Solidaires, Vélorution Paris Île-de-France, Zone d’Ecologie Populaire (ZEP)

Soutenu par :

Alter Ekolo, Alternative Libertaire, Bretagne Ecologie, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE), Gauche Citoyenne, Gauche Unitaire, Jeunes Verts, Les Alternatifs, Les Verts, Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) Parti de Gauche, NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), Union Démocratique Bretonne, Utopia

41 réponses à “Appel et signataires”

  1. Carfree France dit :

    Nous soutenons la campagne « Urgence climatique, justice sociale »: http://carfree.free.fr/ – Carfree France

  2. Claire Barreteau dit :

    Bonjour,

    je ne suis impliquée dans aucune association mais j’y songe, et je travaille dans la problématique Carbone.
    C’est donc en simple citoyenne concernée par ces enjeux que j’aimerai participer à cette journée.

    Comment est-ce possible?

    D’avance merci,

    Claire

  3. Brulavoine dit :

    En tant que conseiller municipal d’opposition de gauche, nous allons lire une déclaration préliminaire s’inspirant de cette appel mais en le déclinant localement compte tenu du projet d’aéroport à Notre Dame des Landes (44) et de l’implantation récente de Diester Industrie.

    Thierry Brulavoine
    Objecteur de croissance
    Conseiller municipal à Saint Nazaire

  4. Etienne FUNCK dit :

    Il est plus qu’urgent de se mobiliser sur ce sujet et cet appel est le bien venu mais, il ne prend pas en compte les problèmes soulevés par le « Droit à polluer ».

    Bon courage.

    Cordialement.

    Etienne FUNCK

  5. Jean-Michel Masson dit :

    J’aimerais vous faire parvenir un document que j’ai écrit récemment(équivalent à une vingtaine de pages A4).Comment faire?
    JM Masson
    4 rue Isabey
    54000 Nancy
    0383414008
    0603490898

  6. coutard dit :

    je suis apiculteur , j’ai 60 ans ,je ne veux pas transmettre une planète pourrie

  7. Seiller Gérard dit :

    « Urgence climatique, justice sociale »

    Mobilisons nous !

  8. christophe dit :

    bonjour,

    je participe (pour attac-france) au collectif national qui a initié cet appel et c’est à ce titre que j’adresse cette réponse à claire.
    le 29 novembre nous avons, à paris, un rassemblent à 11h et une série de débats à la bourse du travail de la république dès 14h. toutes les informations sont disponibles dans le 4 pages qui est dans la rubrique « logos, matériels » de ce site web.
    mais cette initiative n’est que le tout début d’une mobilisation qui va se poursuivre jusqu’à (au moins) la réunion de l’onu de copenhague fin 2009. il nous faudra d’ici là multiplier les initiatives et les mobilisations dans toutes les villes de france !

    christophe aguiton

  9. MELINE maurice dit :

    Citoyen du monde et de la biodiversité

  10. BAETA dit :

    Bonjour,
    Des amendements ont et vont être déposés et votés aux Congrès locaux et au Congrès national du NPA pour nous associer à votre initiative.
    Dores et déjà, nous prévoyons dans notre région Conférences unitaires et pourquoi pas une Marche sur Copenhague dans la tradidition des peuples autochtones d’Amérique.
    Merci de prendre contact avec moi dès que vous le pourrez.
    jean-frédéric

  11. A.C.! Agir ensemble contre le chômage. dit :

    Notre coordination a décidé de se joindre à l’appel.
    Il est en effet impossible de séparer les mots justice-climat-sociale-urgence de notre lutte contre le chômage et les précarités.

    pour le secrétariat
    Alain.

  12. Danielle Fournier dit :

    conseillère de Paris, LES VERTS
    oui, des solutions radicales, alternatives et rapides doivent être prises, à tous les échelons, en mettant en oeuvre une vraie solidarité, notamment Nord/Sud. La prise de conscience a rapidement progressé, mais les décisions, pas encore!

  13. Compagnie NAJE dit :

    La cie Nous n’Abandonnerons Jamais l’Espoir est signataire de l’appel et est en train de créer un spectacle de théâtre-forum sur les enjeux deCopenhague.

  14. Giraud-Jordan dit :

    En tous points d’accord, d’où la solution que j’ai trouvée pour donner un poids politique à ces idées : je vote pour Europe Ecologie – Les Verts. J’espère simplement que toute cette mobilisation n’arrive pas trop tard : la Terre ne nous attend pas.

  15. BRETAGNE ECOLOGIE dit :

    La Bretagne et Copenhague : J-87

    Le réchauffement du climat menace la vie sur la planète et singulièrement celle de l’Homme responsable de cette dramatique situation. C’est le constat implacable de 2 500 scientifiques internationaux qui ont reçu collégialement le Prix Nobel de la Paix en 2007 pour leurs travaux sur le phénomène des changements climatiques. Depuis, les mêmes scientifiques constatent le dérèglement accéléré du climat avec des conséquences d’ores et déjà visibles comme la fonte rapide de l’Antarctique qui provoquera à terme la disparition du golfe du Morbihan et fera de Saint Malo une presqu’île ! Des écosystèmes sont ravagés de façon irrémédiables et les premières victimes de la montée des eaux ou des déséquilibres climatiques sont les populations déjà vulnérables en Afrique subsaharienne, en Asie centrale, du Sud Est ou dans de nombreux pays insulaires.

    Pour l’ONU, le constat est clair : « 80% des mesures d’atténuation et presque toutes les actions d’adaptation au changement climatique sont conduites à l’échelon régional ou local ». Déjà des communes de Bretagne, pas assez nombreuses toutefois, ont signé la convention des Maires à Bruxelles en s’engageant à réduire de 20% d’ici 2020 leur émission de gaz a effet de serre et de produire 20% d’énergies renouvelables. N’oublions pas que les collectivités locales sont responsables de 75% des commandes publiques civiles en France et peuvent donc impacter tous leurs marchés vers la maîtrise et la réduction de l’empreinte écologique. Toute initiative locale est essentielle, il faut continuer et de façon encore plus ambitieuse même si l’enjeu est évidemment mondial.

    À Copenhague, un accord devra être obtenu pour permettre à tous les pays d’évoluer vers des modèles sobres en carbone. Il devra aussi leur permettre de s’adapter aux conséquences inévitables du changement climatique. Pour nombre d’entre eux, en particulier les plus vulnérables, ces actions ne pourront se faire sans le soutien financier et technique des pays industrialisés. Les besoins d’ici à 2020 sont évalués à plus de 100 milliards d’euros par an. C’est moins de 10% des dépenses militaires mondiales (propositions figurant sur la pétition en ligne).

    La Région Bretagne doit se mobiliser à son niveau avec les autres Régions du monde pour être exemplaire et proposer un nouveau modèle de développement en réduisant de façon drastique la consommation énergétique. Des actions sont déjà en cours comme le dispositif Eco-Faur, unique en Europe qui conditionne les aides financières de la Région à des performances notamment énergétiques. Nous devons poursuivre dans ce sens en visant des bâtiments à énergies positives alimentées par les énergies renouvelables. Nous devons poursuivre les efforts conséquents faits en terme de transport TER et augmenter le nombre de lignes. Nous devons peser pour que le ferroutage devienne une réalité. Nous devons mettre en œuvre un programme ambitieux pour une agriculture de proximité développant l’emploi dans les circuits courts, du producteur au consommateur. Nous devons requalifier l’industrie agroalimentaire vers plus de sobriété et vers une amélioration forte des conditions de travail.

    La Bretagne peut installer d’ici 4 ans 200 agriculteurs bio et faire de l’alimentation saine une priorité en créant via les lycées et les cantines communales un débouché assuré pour les agriculteurs. La Bretagne doit protéger les consommateurs, les agriculteurs des effets désastreux des pesticides sur la santé et l’environnement. N’ayons pas peur d’affirmer que les liens sont prouvés entre cancers et pesticides.

    La Bretagne doit renoncer prioritairement au soja responsable de la déforestation notamment au Brésil et promouvoir la culture de protéines locales.

    La Bretagne, terre d’échanges, peut et doit être à l’avant-garde d’une politique autre où la solidarité entre les peuples passe par un renoncement à certains échanges commerciaux quand ils sont destructeurs des agricultures locales.

    « Nous sommes au bord d’une catastrophe si nous n’agissons pas », affirme Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations Unies. Alors, espérons que le monde bouge à Copenhague. La Bretagne bougera nécessairement en fédérant les nombreuses forces progressistes politiques et associatives autour d’un projet régional partagé et optimiste car porteur de bien être pour tous.

    Daniel Cueff, co-président de Bretagne Ecologie

  16. Marcelin GROUSSELAS dit :

    Ma militance s’oriente vers une convergence des luttes et des organisations.
    Cette initiative est positive et va dans ce sens.

    Un petit rappel du sommet de Rio en 1992, le discours d’une enfant à l’ONU :

    Marcelin.

  17. Mabrouk Saied dit :

    Agissons nous ensemble pour un monde meilleur

  18. Michel virginie dit :

    il faut s’investir c’est vital!!!!!!!!!!!!!!!
    n’attendons pas d’avoir le nez dans la merde!!!!!!!!!!!!!!!!

  19. Bente dit :

    Je suis 100% d’accord, mais je me demande si vous (climat justice ou n’importe qui) connaissez http://www.350.org/fr

    en nous mobilisons le monde entier sur le 24 octobre, peut-etre on pourra bien influencer le discours a copenhague cet automne.

    350 350 350 350 350 350 350

  20. drain dit :

    Je suis pour cet appel, mais que peut-on attendre de fort de la part de l’ ONU qui ne peut rien imposer (« soft law »), et surtout du G20, les pays les plus riches ayant opté pour un capitalisme libéral qui continue sur la même lancée : OMC ; libre échage, financiarisation des produits du travail, alors que les pays du sud n’ont pas les même moyens et sont les cibles-mêmes du déreglment climatique;
    JFDrain, élu municipal.

  21. Lefeuvre Jean-Pierre dit :

    Nous avons donc conjointement à faire face à 3 crises majeures : écologique, sociale, démocratique.
    La fiscalité est un levier essentiel : via les prélévements obligatoires, plus de la moitié de la valeur de la production passe par l’état (le premier agent économique puisque c’est à son niveau qu’est décidé qui paie et qui reçoit ces sommes) ; les élus politiques sont devenus la classe dirigeante…
    Relever conjointement ces défits suppose une réforme fiscale : inverser la proportion des indirects / directs, voire centrer la fiscalité sur le seul impôt progressif (l’impôt sur le Revenu) et instaurer un revenu maximum dont le montant pourait être décidé démocatiquement par référendum.
    C’est aussi par référendum que l’on pourra organiser un véritable contrôle des élus, indispensable au respect des orientations choisies par la (les) population(s)

  22. Brunebarbe dit :

    Pour une justice sociale au Nord et au Sud, et une prise de conscience de nos responsabilités en temps qu’habitant du Nord

  23. Rosandre Valleray dit :

    Bonjour,

    Le réseau Gauche Citoyenne, implanté dans le Val-de-marne, souhaite se joindre à cette démarche et encouragera à la participation de l’inititative de samedi prochain « 6 heures pour le climat et la Justice sociale ».
    Il est important que les citoyens puissent se saisir de cette question et ses enjeux.

    Rosandre VALLERAY
    Co-présidente de Gauche Citoyenne

  24. Doaré dit :

    Bonjour
    Je n’étais pas conscient de l’existence de votre organisation et je vous en félicite. Je vous informe que nous avons créé en Juin dernier le RIAC-BREIZH qui a pris la suite du RIAC 29 dans la lutte contre le réchauffement climatique. Par ailleurs je vous signale que l’Institut de Silfiac pour un développement durable et solidaire organise le 7 Novembre à Silfiac une journée d’échange sur le thème « vers une indépendance énergétique de la Bretagne. Vous trouverez également le programme sur le site INTERNET du RIAC Mon tel est le 0298955737
    A très bientôt

    Hervé Doaré

  25. Union démocratique bretonne dit :

    Bonjour

    L’Union démocratique bretonne, parti breton, de gauche et écologiste, composante du rassemblement Europe Écologie, soutient votre appel.

    Merci donc de nous rajouter à la liste de vos soutiens.

  26. Association d'Objecteurs de Croissance dit :

    [...] des étapes importantes de la mobilisation a été la rédaction d’un appel commun aux associations, partis politiques, et syndicats , que nous n’avons finalement pas signé. [...]

  27. BRETAGNE ÉCOLOGIE dit :

    Bonjour,
    L’association BRETAGNE ÉCOLOGIE est en accord avec votre appel et donc le soutien.
    Merci de le prendre en compte dans votre liste des signataires.
    L’équipe d’animation.

  28. lou passejaire dit :

    la machine à confusion est en route, la machine à verdir aussi, façon Y.rocher ou f.actuelle …
    et nos revendications politiques vont être muselées par les eco-tartuffes

  29. Grousselas Marcelin dit :

    Si nous voulons faire avancer positivement les choses, il devient urgent de :

    Se fédérer en plateforme unitaire !
    Partant de là, faire un état des lieux précis des revendications communes.
    Quelques tentatives existent actuellement, mais elles ne sont pas encore suffisamment organisées.
    Cela n’a rien d’utopique. Prise de conscience et bonne volonté.
    ————————————————————————————–

    Le développement économique actuel, modèle imposé par notre « système capitaliste », détruit les équilibres planétaires indispensables à la survie de notre espèce, ainsi que la faune et la flore qui accompagnent notre destinée.
    La folle idéologie de la croissance, propre à ce système particulier, oblige au gaspillage irrémédiable de nos réserves de ressources naturelles.
    Nos produits chimiques et nos déchets empoisonnent le sol, l’atmosphère, l’eau, l’air, nos aliments et notre sang,
    Des organismes privés s’approprient abusivement et sans vergogne le patrimoine commun, grâce aux lois qu’ils se font fabriquer par leurs complices politiques, y compris en « brevetant » le vivant, comme ces semenciers qui, avec leurs OGM, nous dépossèdent de notre souveraineté alimentaire.
    Les promoteurs du lobby nucléaire sont parvenus à contrôler la politique internationale et, dans le mépris de toutes concertations populaires, mettent en danger constant des régions et des pays entiers.
    Des milliards d’humains, hommes, femmes, enfants, pour gagner quotidiennement leur droit à la vie, sont asservis au travail imposé par quelques millions d’autres. Que des millions d’entre eux, hommes, femmes, enfants, qui ne possèdent rien d’autre, sont contraints de louer leur corps, quand ce n’est pas vendre leurs organes.
    Dans le cadre de notre profession, nous, comme des milliards d’autres producteurs, vendons notre énergie et notre âme au « système » en agissant le plus souvent en totale contradiction avec nos opinions.
    Chaque jour, près de vingt mille de nos semblables, hommes, femmes et surtout enfants, meurent prématurément de la sous-condition économique qui leur est infligée.
    La manière dont nous traitons nos relations socio-économiques nous accable de soucis, de maladies, de tâches inutiles, de confrontations futiles, de conflits et de guerres aussi meurtrières qu’imbéciles.
    Nous fabriquons et vendons les armes qui ne servent, finalement, qu’à pérenniser et fortifier la domination des pouvoirs en place.
    Nos démocraties sont bafouées par les prérogatives que s’attribuent des instances qui ne disposent d’aucun mandat populaire et, encore et surtout, que nos luttes dispersées ne parviennent pas à enrayer la progression des désordres et de la misère.
    Aujourd’hui, nous sommes tous, chacune et chacun de nous, invités à dire NON.
    NON ! au monstre sans visage qui nous gouverne.
    NON ! à la primauté du commerce sur la vie.
    Non ! aux pseudo-lois du marché.
    NON ! à la concurrence et à la guerre économique, Inutilement dévoreuses d’énergie, de matières premières et de vies.
    NON ! à la dictature bancaire et financière privée.
    NON ! au détournement de la finalité de l’économie.
    NON ! aux prétentions de qui que ce soit à l’hégémonie politique et culturelle.
    NON ! à toutes formes de discrimination, de domination et d’exploitation.
    Refusons de continuer à participer à l’entreprise poursuivie par nos dirigeants, de destruction accélérée de notre civilisation et du monde.
    Refusons de nous laisser docilement conduire à l’abattoir.
    Intervenons ensemble ou individuellement, à n’importe quel endroit et à n’importe quel moment, chaque fois que la satisfaction d’un intérêt privé menace la santé, la sécurité et le bien être de la société ou celle d’un des éléments qui la composent.
    Aujourd’hui, parce que l’humanité entière est artificiellement mise en souffrance et en danger de mort par une minorité de ses membres, alors que tous les paramètres sont réunis pour qu’il en soit autrement. Nous, citoyennes et citoyens de tous horizons, responsables de ce monde, sommes fondés à entrer en légitime résistance civique, active et pacifique.
    Nos dirigeants sont toujours assis sur deux choses ; notre passivité et notre peur !
    Souvenons-nous toujours : Individuellement, nous possédons moins de pouvoir qu’une
    goutte d’eau. Tous ensemble, nous sommes un océan ! Résister, c’est exister !

  30. gruenais dit :

    Le Conseil Municipal de IFS, Calvados, la porte sud de l’agglo caennaise a adopté, lundi 9 nov, une délibèration sur signer l’ »ultimatum climatique », à l’unanimité, en même temps que signer « Urgence Climatique, Justice sociale »(2 NPPV et 9 abst, soit l’opposition de droite,l’ opposition PS et 2 de notre majorité municipale Gauche citoyenne- Verts) Amitiés Alain Gruénais, adjoint

  31. VIOLEAU Martine dit :

    Une autre planète pour mes, vos, petits enfants… C’est urgent.

  32. Nouveau Parti Anticapitaliste Gardois - Ecologie – Sommet de Copenhague dit :

    [...] ce qu’il faudrait faire et critique ce qu’il se trame: bon résumé (pas long) !!! http://climatjustice.org/urgence-climatique-et-justice-sociale-lappel/   4/ la pétition du « réseau sortir du nucléaire » car, comme les [...]

  33. ” Il faut changer de système, pas de climat”, un enjeu pour la gauche « Climatjustice dit :

    [...] discussion s’est faite au regard des exigences portées par notre collectif, aussi bien dans sa plate-forme que dans son dernier communiqué s’alarmant de l’impasse dans laquelle sont plongées les [...]

  34. Vallée Jean- Marie dit :

    le conseil municipal de la ville de Pont du Château, ville de 10 350 habitants dans le Puy de Dôme à adopter à l’unanimité l’appel de Copenhague

  35. FIDH - Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme dit :

    La FIDH soutient l’appel urgence climatique justice sociale. la FIDH est déjà signataire de l’ultimatum climatique.

  36. Pons dit :

    Le NPA du Gard soutient sans réserve cette initiative et sera présent dans la rue le samedi 12 décembre à Nîmes, aux côtés d’Attac et d’autres organisations citoyennes.

  37. POUILLARD Jean-Bernard dit :

    Enfin! une petite lueur d’espoir dans un univers assombri, alors oui ! la seule solution résister et réanimer le monde des lumières.

  38. Maniez dit :

    Je trouve bien le texte de l’appel, mais pas l’indication pour signer.

  39. kané douglas aboubakar dit :

    il faut que les plus pollueurs fassent des sacrifices pour sauver la planete terre.c’est eux les responsables.qu’il assument. le rechauffement climatique menace les generations futures.

  40. le dez Marylise dit :

    C’est l’affaire de chacun. En même temps que d’essayer de réveiller les autres, n’oublions pas de nous réveiller nous mêmes.

  41. Grousselas dit :

    Réponse à Le Dez Marylise :

    Tout-à-fait d’accord !
    Nous sommes tous concernés.
    Chacun-e d’entre nous est responsable de l’état de la planète. A des niveaux différents certes.
    Nous ne devons pas nous contenter d’être des donneurs de leçons.
    A nous de montrer l’exemple ! A nos enfants, nos petits enfants et pour les générations futures que nous n’avons pas le droit de sacrifier.
    Les beaux discours sont une chose, les actes en sont une autre.

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