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Des négociations qui progressent, des camps climat qui se succèdent

août 10, 2010

Du 2 au 6 août, une troisième rencontre était organisée à Bonn pour préparer le prochain sommet sur les changements climatiques à Cancun (29 novembre – 11 décembre). Si la précédente rencontre de début juin avait été assez catastrophique, il semblerait que celle-ci soit un bon cru. Les pays dits « développés » semblent avoir été renvoyés dans les cordes à force de vouloir faire du calamiteux « accord » de Copenhague l’alpha et l’omega des négociations.

Ainsi, la Bolivie se félicite d’avoir pu intégrer dans le principal texte de négociations les principales exigences portées par l’accord des peuples de Cochabamba : réduction de 50 % des émissions de GES pour la seconde échéance du protocole de Kyoto (2013-2017), la référence à 1°C d’augmentation maximale et à la limite de 300 ppm de CO2 dans l’atmosphère, la proposition d’un Tribunal International Climatique et celle de consacrer 6 % du PIB mondial à la lutte contre le changement climatique. Est également indiqué le principe de l’« espace carbone », qui demande que les droits d’émission de CO2 soient limités mondialement et répartis entre les pays proportionnellement à leurs besoins de développement ou, a contrario, à leur responsabilité historique dans la pollution de l’atmosphère (voir l’article de l’Humanité).
Rien n’est décidé à ce stade et ces références ne sont que des options parmi d’autres. Sans une véritable mobilisation populaire, capable de peser sur les choix que feront les gouvernements à l’automne, il est peu vraisemblable que les propositions les plus abouties soient retenues. A ce titre, l’appel à des mobilisations pour la semaine du 10 au 17 octobre prend tout son sens. Ainsi que l’appel de la Via Campesina à réaliser 1000 Cancuns partout dans le monde pendant les négociations de décembre !

En été, les camps climat prospèrent.

Camp climat à Harfleur (photo Daniel Maunoury)

Sur le slogan « changer le système pas le climat« , quelques centaines de militants se sont retrouvés du 22 juillet au 1er août à Harfleur, estuaire de la Seine, pour participer au Camp Action Climat français 2010. Après un premier Camp en août 2009 contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, il s’agissait de dire STOP au groupe pétrolier TOTAL, un des premiers émetteurs de gaz à effets de serre en France et « symbole international des grandes sociétés sans scrupules, exploitant et détruisant sans limites et dont les activités et les pratiques iniques mettent en péril le climat, les milieux naturels, les populations et vont à l’encontre du bien commun de l’humanité » (plus d’infos ici). Expérimentant un lieu de vie temporaire, autogéré et avec une empreinte écologique minimum (cuisine végétarienne, toilettes sèches, énergie solaire et éolienne…), les activistes présents ont également bloqué durant 4h l’approvisionnement en blé d’une usine d’agrocarburants² (voir ici et ici ). Un appel à bloquer la raffinerie de Normandie le 16 octobre prochain a également été lancé.

Total, dans la Région du Havre

D’autres camps climat en Europe sont programmés (voir le calendrier ici). Quelques infos qui nous sont parvenues :
- en Suède, plus d’une centains d’activistes se sont retrouvés au nord de Stockholm du 2 au 8 août, où ils ont notamment organisé une action de solidarité envers les activistes écologistes russes attaqués par l’extrême-droite ;
- en Belgique, une centaine d’activistes issus du camp climat ont bloqué la partie transport de marchandises de l’aéroport de Liège pour dénoncer les « crimes commis par l’aviation et notamment le transport international de nourriture« . Voir ici.
- Au Royaume-Uni, et alors que le gouvernement britannique a annoncé l’abandon de l’extension de l’aéroport d’Heathrow, le camp climat aura lieu du 21 au 24 août à Edinburgh et aura pour cible la Royal Bank of Scotland, « l’un des plus importants investisseurs de la planète dans le pétrole, le gaz et le charbon ». Voir cette vidéo de 3 minutes qui annoncent le camp climat. Plus d’informations ici.

A noter également :

- alors que la raffinerie des Flandres a été redémarrée suite à la mobilisation des salariés et à une décision de justice favorable, nous rappelons l’existence de cet appel, publié courant mars, qui demandait la préservation des collectifs de travail pour les 5 prochaines années, nécessitant son redémarrage, et le lancement d’un processus de reconversion écologiquement soutenable ; il est plus que jamais d’actualité ;
- une action de Bizi ! qui a réuni plus de cent personnes ce 1er août à midi pendant les fêtes de Bayonne pour appeler à la journée de mobilisation du dimanche 10 octobre 2010, autour de la revendication de baisse de 10 % des gaz à effet de serre dès 2010.

Action de Bizi ! appelant à la journée du 10 octobre 2010

Après Bonn, construisons des pistes alternatives…

juin 15, 2010

 

Il n’y a pas grand-chose à retenir de la rencontre intermédiaire de Bonn (19 mai – 11 juin). Comme souvent, Yvo de Boer a résumé la situation : « Je ne pense pas que le processus puisse aboutir, dans les dix ans à venir, à des objectifs de réduction adaptés ». La copie des pays développés est à revoir. Actuellement, la compilation des objectifs qu’ils ont annoncés mène à une fourchette de réduction de -12% à -18% pour 2020, par rapport à 1990. Ils espéraient acheter les pays pauvres en promettant 30 milliards de dollars de financements rapides à Copenhague : ils n’arrivent pas à les verser et il apparait que la majeure partie de cet argent est de l’aide au développement recyclée.  D’autre part, ces sommes seraient principalement dédiées à la réduction des émissions des pays émergents plutôt qu’aux pays pauvres.



 

S’ajoutent les velléités des pays développés visant à faire de l’accord de Copenhague la base de toute négociation au détriment d’une suite contraignante au protocole de Kyoto. Ainsi que leurs initiatives pour diminuer au maximum leurs réductions domestiques (REDD+ lié aux mécanismes de compensation ; querelle concernant la prise en compte du carbone stocké dans les  forêts des pays riches, LULUCF). Dans le même temps, les pays en développement, Chine en tête, ne sont pas porteurs de propositions alternatives radicales visant à transformer sérieusement les modèles de production et de consommation de nos sociétés pour les rendre véritablement conciliables avec la préservation des écosystèmes dans lesquels nous vivons.

 

Hormis la Bolivie, et quelques autres, s‘appuyant sur l’accord des peuples de Cochabamba – dont les préconisations sont d’ailleurs marginalisées dans les textes des négociations officielles (1) – trop rares sont les propositions en rupture avec le modèle dominant. Si ce n’est dans les manifestations…et initiatives des associations au ONG impliqués dans la mouvance Climate Justice Now.

  • Voir des diaporamas des mobilisations ici, ici et ici.

 

Dans les mois à venir, les initiatives citoyennes alternatives pour faire face efficacement aux dérèglements climatiques tout en faisant œuvre de justice sociale sont donc décisives (voir ici et ici). Des rendez-vous sont déjà fixés pour une semaine de mobilisations du 10 au 16 octobre et pour des initiatives décentralisées partout dans le monde pendant le sommet de Cancun (29 nov. 11 déc). Via Campesina appelle ainsi à réaliser 1000 Cancun (voir calendrier ici). En France, nous pouvons compter sur :

les 2, 3, et 4 juillet, le 10ème Rassemblement contre le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes, au lieu dit « Le LIMIMBOUT » – Tract de présentation ici.

22 juil – 1 août : Camp Climat au Havre, comme « premier port pétrolier et premier site industriel émetteur de gaz à effet de serre en France » ; voir le tract ici.

De nombreuses initiatives publiques, qui de Montreuil à Clermont en passant par Poitiers, sont organisées pour rester vigilants et proposer des pistes alternatives.Voir ici.

 

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(1) voir les pétitions électroniques des Amis de la Terre International ici et de la Bolivie ici.

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Bonn : la « confiance » nécessite de véritables solutions ! System change, not climate change !

juin 2, 2010

Plus de 5 mois après la clôture calamiteuse de la COP-15 de Copenhague[i], et 6 mois avant la Cop-16 de Cancun au Mexique (29 nov – 10 déc), la rencontre intermédiaire de Bonn (31 mai – 11 juin) s’est ouverte dans un climat de défiance.

D’Yvo de Boer à Christiana Figueres qui va lui succéder le 1er juillet, en passant par les négociateurs et observateurs les plus avertis, les déclarations annonçant qu’il n’y aura pas d’accord sur le climat cette année et qu’il faudrait se contenter des mesures « opérationnelles » pour aider les pays les plus pauvres et protéger les forêts, ne cessent de se multiplier.

Comme s’il était possible d’écarter le cœur des négociations – les engagements contraignants de réduction de GES des pays développés – pour se concentrer sur ce qui serait plus aisé. De fait, les pays développés agitent quelques milliards d’euros et des mécanismes de financements de projets moins carbonés au Sud pour masquer leur propre incapacité à réduire leurs émissions domestiques de GES et transformer leurs modèles économiques. Certains pays du Sud, comme la Bolivie, et les mouvements sociaux ne sont pas dupes et réclament que les propositions contenues dans l’accord des peuples de Cochabamba, notamment un engagement de réduction de 50 % d’ici 2020, soient intégrées dans les textes des négociations au même niveau que celles du pseudo-accord de Copenhague.

Il faut rappeler à celles et ceux qui disent souhaiter redonner « confiance dans le processus de négociations » que cette « confiance » nécessite des actes et non plus des engagements vagues au final non tenus. Aujourd’hui, l’incurie des principaux gouvernements de la planète ont de fait ouvert la porte à l’offensive des climato-sceptiques. Face à cela, les mouvements sociaux sont revenus de Cochabamba avec un agenda de rendez-vous et d’initiatives pour 2010 – ici à Bonn et semaine internationale d’actions décentralisées du 10 au 16 octobre – afin d’imposer de véritables solutions, dans les négociations et sur le terrain. Seul un véritable rapport de force, s’appuyant sur des revendications globales ancrées dans des pratiques alternatives le permettra.

Documents :

Dérèglements climatiques et environnementaux : passer à l’offensive ! par Maxime Combes, point d’étape rédigé avant l’ouverture de de la rencontre de Bonn.

Article de Libération ici et dépêche Reuters ici.

Intervention de la coalition Climate Justice Now ! lors de l’ouverture du groupe de travail sur le protocole de Kyoto ici,


[i] Voir Trois leçons rapides de «Flopenhague», http://copenhague.blogs.liberation.fr/climat/2009/12/trois-leçons-rapides-de-flopenhague.html

Après Copenhague, des négociations sans perspective. Cochabamba, pour imposer une alternative ?

avril 12, 2010

Les représentants de la grande majorité des pays de la planète se sont réunis du 9 au 11 avril, à Bonn (Allemagne) « pour relancer les négociations sur le climat ». Ce n’est pas gagné. Yvo de Boer, chef de la convention cadre de l’Onu sur les dérèglements climatiques pour quelques mois encore, a déclaré qu’il n’y aura pas d’accord sur le climat cette année et qu’il faut se limiter à des mesures concrètes pour aider les pays les plus pauvres et pour protéger les forêts (voir ici et ici). On est loin des objectifs initiaux fixés à Bali en 2007 visant une régulation mondiale des émissions, la mise en place de financement et de transferts de technologie suffisant à la fois pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique.

Après le « rendez-vous historique » (manqué) de Copenhague (voir ici), c’est aujourd’hui « rendez-vous avec la stratégie des petits pas »… Or, nous savons bien que cette stratégie, déjà usitée avec le protocole de Kyoto ne fonctionne pas. Les émissions continuent à croître et les financements ne sont pas au rendez-vous. Résultat, les populations les plus pauvres paient les conséquences de comportements dont elles ne sont pas responsables. Business as usual.

D’autre part, la stratégie de nombreux pays du Nord visant à faire du calamiteux texte de Copenhague la base des négociations futures est proprement inadmissible. Les pressions s’exerçant sur de nombreux pays non signataires ne sont pas acceptables. Pas plus que l’attitude des Etats-Unis qui ont annoncé que les pays dénonçant l’accord ne recevront pas d’aide et qui ont stoppé des financements et projets à destination de la Bolivie et de l’Equateur (voir ici).

A tout le moins, les négociations 2010 devraient permettre d’aboutir à Cancun (Mexique – décembre) sur une deuxième phase d’engagements contraignants dans le cadre du protocole de Kyoto et des engagements de long terme de l’ensemble des pays respectant le principe de responsabilités différenciées entre pays dits « développés » et pays en « développement ». Ce n’est pas la voie qui est prise, montrant par là que les gouvernements des principaux pays de la planète ne sont pas à la hauteur des enjeux.

Cochabamba, pour imposer une alternative ?

Face à cette inertie dangereuse des négociations officielles, la Bolivie, qui fait partie des rares pays à s’être positionné publiquement contre le texte de Copenhague, a pris l’initiative d’inviter gouvernements, scientifiques, institutions internationales, ONG et mouvements sociaux à une « Conférence Mondiale des Peuples sur le Changement Climatique et les Droits de la Mère Terre » qui aura lieu à Cochabamba du 20 au 22 avril (voir ici).

Quelles que soient les appréciations que l’on peut avoir sur l’intitulé de la rencontre ou de certains des groupes de travail, c’est aujourd’hui la seule initiative internationale qui se donne pour objectif de transformer le rapport de force pour infléchir l’agenda international sur les enjeux climatiques et environnementaux. Tout en rejetant les solutions préconisées par la Banque Mondiale ou le G20, cette conférence pourrait décentrer les enjeux des négociations officielles, en mettant en lumière les enjeux sociaux, politiques et géopolitiques des solutions à apporter au changement climatique :

-          proposer des solutions alternatives face au changement climatique comme autant de pistes pour un accord dans le cadre de l’ONU ;

-          travailler à l’organisation d’un Référendum mondial des peuples sur le changement climatique,

-          avancer sur la création d’un tribunal international pour la justice climatique ;

-          discuter d’un projet de « Déclaration universelle des droits de la Terre-Mère » ;

De très nombreux mouvements sociaux, ONG et autres acteurs de la société civile, notamment sud et nord-américaine seront présents à Cochabamba. Nombre d’entre eux, notamment la coalition Climate Justice Now, appellent d’ailleurs à une assemblée des mouvements sociaux le 19 avril, préalablement à la Conférence officielle, pour rappeler nos exigences et revendications, en toute autonomie.


Caravane pour le climat et la Justice Sociale

décembre 6, 2009

Etape parisienne de Caravane pour le Climat et la Justice Sociale

A l’occasion du sommet de l’OMC à Genève et le Sommet du Climat à Copenhague une caravane composée de trente-cinq représentants de mouvements sociaux du Sud, interpelle les pouvoirs publics et les citoyens sur le changement climatique et les conséquences de la libéralisation du commerce sur les peuples du Sud. Elle regroupe des représentants d’associations environnementales, d’organisations paysannes, de groupements indigènes, d’associations de femmes, des acteurs de luttes locales face aux impacts de l’activité des multinationales (industries extractives en particulier) venant d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie et d’Océanie.

Le 4 et 5 décembre la caravane était à Paris. Au programme : conférence de presse et ateliers-débat au Sénat (programme ici en .pdf et témoignages accessibles ici) le vendredi. Et le samedi : Flash-mob Climat avec de nombreuses interventions réclamant la justice climatique et rejetant les fausses solutions, manifestation avec les chômeurs et les précaires derrière une banderole « Urgence Climatique Justice Sociale » puis une rencontre fort intéressante, sous l’intitulé « Convergence des Luttes Migrations et Climat« , avec les délégués du Ministère de la Régularisation de tous les sans-Papiers.Des journées bien remplies pour témoigner des impacts directs des négociations commerciales et climatiques sur nos modes de vie et nos environnements.

Vidéo de Rue89 sur la manifestation contre le chômage :



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Etape parisienne de Caravane pour le Climat et la Justice Sociale

A l’occasion du sommet de l’OMC à Genève et le Sommet du Climat à Copenhague une caravane composée de trente-cinq représentants de mouvements sociaux du Sud, interpelle les pouvoirs publics et les citoyens sur le changement climatique et les conséquences de la libéralisation du commerce sur les peuples du Sud.

Cette délégation partira de Genève le 2 décembre au lendemain de la Conférence ministérielle de l’OMC, pour rallier Copenhague le 7 décembre et participer au Sommet des Nations unies sur le changement climatique. Elle regroupe des représentants d’associations environnementales, d’organisations paysannes, de groupements indigènes, d’associations de femmes, des acteurs de luttes locales face aux impacts de l’activité des multinationales (industries extractives en particulier) venant d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie et d’Océanie.
Cette caravane entend témoigner des impacts directs des négociations commerciales et climatiques sur leurs modes de vie et leurs environnements.

Le 4 et 5 décembre la caravane s’arrêtera à Paris. La Confédération Paysanne, l’AITEC, les Verts et Attac France accueilleront la caravane le vendredi 4 décembre au Sénat.

Programme de la journée du vendredi 4 Décembre

Sénat – Palais de Luxembourg : 15 ter rue de Vaugirard 75006 Paris.

Conférence de presse : 10h30 - Salle Vaugirard en présence de :

Maxime Combes (Aitec-IPAM, co-animateur du collectif UCJS), Susan George (Attac France), Sina Davis Brown (Coordination des mouvements pour les droits et l’auto-détermination des peuples Maoris, Samoa), Alexandra Almeida (Accion Ecologica, Equateur), Alphonsine Nguba (Via Campesina, Confédération paysanne RDC Congo).

Tables rondes : Salle Monnerville

14 h30 – 15 h45 Agriculture et Souveraineté Alimentaire.

Avec Alphonsine Nguba de La Via Campesina,  RDC,  Jorge Galleano de La Allianca de campesinos, Paraguay, un représentant du réseau Semences paysannes et Jacques Muller, sénateur du Haut Rhin, groupe les Verts-EE.

16 h00 – 17 h30 Négociations Climatiques.

Avec Lucila Bettina Cruz Velazquez (Asamblea en Defensa de la Tierra y el Territorio, Mexique),  Maureen Santos, REBRIP (Brésil), Diego Cardona (Global Forest Coalition, Colombia), Christophe Aguiton (Attac France), un représentant des Amis de la Terre France, un représentant des Verts et Marie-Christine Vergiat, députée européenne, Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique

Inscription et informations pour la journée du vendredi 4 décembre au 01 42 34 27 96

A J-15 : multiplication des initiatives pour le climat et la justice sociale.

novembre 22, 2009

 

A quelques jours de l’ouverture du sommet de Copenhague (7 – 18 déc), les négociations sont dans l’impasse en raison des propositions très insuffisantes des pays industrialisés. Obama, Sarkozy, Merkel, Brown etc. ne sont pas à la hauteur des enjeux.

Face à cela, les initiatives et mobilisations pour faire entendre nos voix et porter nos exigences afin d’obtenir un accord contraignant, juste et efficace, se multiplient.

A Paris, le collectif Urgence Climatique Justice Sociale, sous le slogan « C’est le système qu’il faut changer, pas le climat », appelle tou-te-s les citoyen-ne-s dans la rue le 5 décembre, à partir de 12h30, place René Cassin, Chatelet les Halles. Après la flash-mob à l’appel du collectif Ultimatum Climatique, des représentants de mouvements sociaux de pays du Sud engagés dans la caravane « du commerce au climat » de Genève à Copenhague, prendront la parole. Suivra une jonction avec la Marche contre la Précarité, le chômage et les licenciements (14h30 de Stalingrad à Place de Clichy) et une soirée festive de « convergence des luttes, migrations et climat », 14 rue Baudélique (Paris 18ème). Tract dispo ici.

D’autres manifestations ou initiatives de rue seront organisées à Chambéry, Montpellier, Nancy, Toulouse, etc… le 5 décembre et/ou le 12 décembre à Angers, Briançon, Caen, Grenoble, Lyon, Marseille, Montpellier, Royan, St-Nazaire, Toulouse etc…

Le 12 Décembre, des centaines de personnes venant de France seront à Copenhague pour manifester pour le climat et la justice sociale (infos transports militants ici).

D’ici là des conférences et forums d’informations, des actions ou des concerts, organisés par des collectifs locaux auront lieu à Amiens, Angers, Argenteuil, Bayonne, Briançon, Caen, Chambéry, La Ciotat, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Paris, St-Nazaire, Toulouse … ceux déjà organisés dans des dizaines de villes

Des vidéos des forums organisés à Paris le 24 octobre et à Bayonne les 6 et 7 novembre sont disponibles ici et ici.

Les interpellations des collectivités locales se multiplient : à Marseille et à Toulouse les collectifs locaux ont interpellé les collectivités locales sur leurs politiques et engagements face aux enjeux climatiques. Voir leurs courriers ici et ici.

Enfin, des villes comme celles d’Ifs (Calvados) (délibération du 9 novembre), appellent à signer la pétition Ultimatum Climatique et soutiennent l’appel Urgence Climatique Justice Sociale.

 

Négociations, Agenda, coalitions et sites ressources

novembre 4, 2009

Voilà un document qui regroupe la plupart des informations disponibles… Il est destiné à être repris, complété, modifié…et largement diffusé. Il comporte des informations sur :

  1. l’état des négociations ;
  2. les collectifs et alliances existantes ;
  3. ce qu’il va se passer à Copenhague, du point de vue des mouvements sociaux et ONG ;
  4. des infos sur les initiatives d’ici Copenhague ;
  5. des infos pratiques à Copenhague ;
  6. quelques sites et liens ressources.

Ce document est accessible en version .pdf.ou en version .doc.