Les 26, 27, 28 août à Lézan (Cévennes), à l’initiative des collectifs citoyens contre les gaz et huiles de schiste et de nombreuses organisations ou réseaux citoyens, s’est tenue une rencontre pour la transition énergétique.
Réunissant plusieurs milliers de personnes, parfois venues de loin, et mêlant analyses, débats stratégiques et alternatives concrètes, cette convergence citoyenne établit une feuille de route qui interpelle l’ensemble de la société française, notamment les partis politiques, le mouvement social et ses organisations.
On peut y lire notamment la volonté de combattre simultanément la course effrénée aux énergies fossiles, le nucléaire et les agrocarburants. Dit autrement, qu’il n’y a pas d’opposition à exiger des réductions drastiques d’émissions de gaz à effets de serre dans nos pays, l’arrêt du nucléaire et le fait de ne pas recourir aux agrocarburants qui affament les populations. Comme l’illustre l’accord des peuples de Cochabamba établit en avril 2010 et adopté à Lézan.
Toutes ces exigences doivent être portées de concert au nom d’une nécessaire transition vers une société faite de sobriété et d’efficacité énergétiques. Transition qui ne pourra se faire sans réappropriation et contrôles citoyens, afin de faire de l’énergie un bien commun et des grands choix à venir des choix démocratiques.
Voilà un document – référence pour la suite qu’il s’agit de diffuser et faire connaître largement.
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Déclaration de Lézan à télécharger ici.
Tags : agrocarburant, énergie, énergies fossiles, Climat, cochabamba, fracturation hydraulique, gaz de schiste, huile de schiste, nucléaire, planète, transition énergétique
25 octobre 2011 à 12 h 30 min |
[...] le rapport de force et débloquer la situation. Sur la base des déclarations de Cochabamba ou de Lézan, les propositions alternatives pour fonder un nouvel ordre climatique mondial ne manquent pourtant [...]